Join us on March 30 to hear from the 2022 award recipients
Rejoignez-nous le 30 mars pour écouter les lauréats de 2022
Dr. Lynn Gehl
Dr. Shimi Kang
Farrah Khan
Dr. Sylvia Maracle
Judy White
Ishita Aggarwal – Youth Recipient
Event details
March 30, 2023 | 5:30 PM
Shaw Centre, Ottawa
Tickets: $50 General Admission | $40 Students (includes wine and hors d’oeuvres)
Détails de l'événement
le 30 mars | 17h30
Centre Shaw, Ottawa
Billets : 50 $ pour l'admission générale et 40 $ pour les étudiants (vin et hors-doeuvres compris)
About the recipients / A propos des lauréats
Lynn Gehl, Ph. D.
Lynn Gehl is an Algonquin Anishinaabe-Ikwe and member of Pikwàkanagàn First Nation of the Ottawa River Valley.
Lynn was born into the context of Canada’s colonial genocide, wretched poverty, and intergenerational trauma. As a young person she was re-located from one inner city project to another. Her father died homeless. Her mother attended residential school. Her grandmother attended Indian Day School. Her great-grandmother and great-grandfather, a WW1 veteran, suffered forced re-location due to sex-discrimination in the Indian Act.
Despite being born with a congenital vision disability that made reading difficult, when the Indian Act was amended in 1985 to comply with the Charter of Rights and Freedoms, Lynn realized Canada enacted failed remedial legislation, purposefully creating a gap in law regarding unknown-unstated paternity. Through a 30-year effort, caring for Indigenous mothers and their babies, she took on the largest law firm in Canada, the Department of Justice, gaining a limited victory in 2017 through the Ontario Court of Appeal.
In her thirties, Lynn, after learning how to read and write beyond the primary school level, earned a doctorate in Indigenous Studies, where today she advocates for Indigenous women and girls with disabilities who are bigger targets of sexual violence. Through her 2021 “Gehl Report” she addressed a gap in the MMIWG report, and made submissions to the UN Committee on the Elimination of Discrimination against Women.
A tireless anti-colonial Indigenous rights advocate, Lynn is a counter-hegemonic critic of the ongoing genocide through the current Algonquins of Ontario land claim process that has divided the Algonquin Nation, and that will result in the annexation of Algonquin territory that Canada’s parliament resides on.
She is the author of Gehl v Canada: Challenging Sex Discrimination in the Indian Act, Claiming Anishinaabe: Decolonizing the Human Spirt and The Truth that Wampum Tells: My Debwewin on the Algonquin Land Claims Process.
Lynn Gehl est une algonquine Anishinaabe-Ikwe et membre de la Première Nation Pikwàkanagàn de la vallée de la rivière des Outaouais.
Lynn est née dans le contexte du génocide colonial canadien, de la misère et du traumatisme intergénérationnel. En tant que jeune personne, elle a été transférée d’un projet de centre-ville à un autre. Son père est mort en situation d’itinérance. Sa mère a fréquenté le pensionnat. Sa grand-mère a fréquenté l’externat indien. Son arrière-grand-mère et son arrière-grand-père, un vétéran de la Première Guerre mondiale, ont subi un déplacement forcé en raison de la discrimination sexuelle dans la Loi sur les Indiens.
Bien qu’elle soit née avec une déficience visuelle congénitale qui rendait la lecture difficile, lorsque la Loi sur les Indiens a été modifiée en 1985 pour se conformer à la Charte des droits et libertés, Lynn a pris conscience que le Canada avait promulgué une loi réparatrice qui a échoué, en créant délibérément une lacune de la loi sur la paternité inconnue et non déclarée. Pendant 30 ans, tout en s’occupant des mères autochtones et de leurs bébés, elle a saisi le plus grand cabinet d’avocats au Canada de l’affaire, le ministère de la Justice, et remporté une victoire limitée en 2017 devant la Cour d’appel de l’Ontario.
Dans la trentaine, Lynn, après avoir appris à lire et à écrire au-delà du niveau primaire, a obtenu un doctorat en études autochtones. Aujourd’hui, elle défend les femmes et les filles autochtones en situation de handicap, qui sont de plus grandes cibles de la violence sexuelle. Dans son « rapport Gehl » de 2021, elle aborde une lacune dans le rapport sur les FFADA et a soumis des observations au Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.
Toujours une infatigable défenseure anticoloniale des droits des Autochtones, Lynn est une critique anti‑hégémonique du génocide en cours par le biais du processus actuel de revendication territoriale des Algonquins de l’Ontario qui a divisé la nation algonquine, entraînant l’annexion du territoire algonquin sur lequel réside le parlement du Canada.
Elle a écrit Gehl v Canada: Challenging Sex Discrimination in the Indian Act, Claiming Anishinaabe: Decolonizing the Human Spirt and The Truth that Wampum Tells: My Debwewin on the Algonquin Land Claims Process.
Dre Shimi Kang
Dr. Shimi Kang is an internationally recognized advocate for mental health, diversity and equity for girls and women. She is an award-winning psychiatrist, best-selling author, keynote speaker and scientist.
Dr. Kang first joined the University of British Columbia (UBC) Department of Psychiatry as a clinical instructor in 2003 and over the years, has been promoted to Clinical Associate Professor. She has not only contributed to UBC's medical education programs in the last twenty years, but has also been an outstanding pillar and promoter of girls’ and women’s mental health and addictions awareness, research, and treatment.
Her work has been transformative in enabling women's access to resources when confronted with mental health and addictions issues. This is a highly stigmatized, poorly resourced area and Dr. Kang has worked tirelessly, advancing the science, education and treatment for women and girls facing these health challenges.
One of Canada’s first addiction psychiatrists with a sub-specialization of women in pregnancy, Dr. Kang advocated and provided leadership through the Provincial Women’s Reproductive Mental Health Program at BC Women’s Hospital from 2003 to 2015.
During this period, she developed and disseminated numerous seminars and workshops on themes in mental health and addictions in pregnancy to educate staff, reduce stigma and enhance care at the hospital's obstetrical units. Dr. Kang also made key contributions to the Women’s Health Research Network and produced several publications concerning fetal alcohol syndrome, benzodiazepine abuse, and perinatal mental health and addictions.
Her work has been recognized by the YWCA Woman of Distinction Awards and the Queen's Diamond Jubilee Medal for Community Service and she was awarded the Canadian Tire Community Impact Award and WXN 100 Most Powerful Women in Canada Award.
She is the best-selling author of The Tech Solution and The Dolphin Parent, founder of Future Ready Minds leadership programs, and the Get Sparky mindfulness platform for children.
Dre Shimi Kang est une défenseure de renommée internationale de la santé mentale, de la diversité et de l’égalité pour les filles et les femmes. Elle est psychiatre, auteure, conférencière et scientifique.
Dre Kang a d’abord rejoint le département de psychiatrie de l’Université de la Colombie-Britannique en tant qu’enseignante clinique en 2003, puis a été promue professeure adjointe d’enseignement clinique en 2009. Elle a non seulement contribué aux programmes d’enseignement médical de l’Université de la Colombie-Britannique au cours des vingt dernières années, mais elle a également été un pilier et une promotrices exceptionnels de la sensibilisation à la santé mentale et aux toxicomanies des filles et des femmes, et de la recherche et du traitement connexes.
Son travail a été transformateur, permettant aux femmes d’accéder aux ressources lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Bien que ce domaine soit très stigmatisé et doté de peu de ressources, Dre Kang a consacré sa carrière à faire progresser la science, l’éducation et le traitement pour les femmes et les filles aux prises avec ces problèmes de santé.
Étant l’une des premières psychiatres en toxicomanie au Canada ayant une sous-spécialisation dans les femmes enceintes, elle a défendu le programme provincial de santé mentale procréative des femmes au BC Women’s Hospital de 2003 à 2015 et a joué un rôle de leadership dans le cadre de celui-ci.
Au cours de cette période, elle a préparé et diffusé de nombreux séminaires et ateliers sur des thèmes en santé mentale pendant la grossesse pour former le personnel, réduire la stigmatisation et améliorer les soins dans les unités d’obstétrique de l’hôpital. Dre Kang a également contribué de façon significative au Réseau de recherche sur la santé des femmes en produisant plusieurs publications sur le syndrome d’alcoolisation fœtale, l’abus de benzodiazépines, la santé mentale et la toxicomanie périnatales.
Elle est l'auteure à succès de The Tech Solution et The Dolphin Parent, fondatrice des programmes de leadership Future Ready Minds et de la plateforme de pleine conscience Get Sparky pour les enfants.
Son travail a été reconnu par le Prix Femmes de mérite du YWCA et la Médaille du jubilé de diamant de la Reine pour le service communautaire. Elle a en outre reçu le prix d’impact communautaire de Canadian Tire et le prix du palmarès des 100 femmes les plus puissantes du Canada du Réseau des femmes exécutives.
Farrah Khan
Farrah Khan is internationally recognized for her groundbreaking work supporting survivors of gender-based violence, advocacy alongside marginalized communities, public speaking and leading innovative systemic change.
As the CEO of Possibility Seeds, Farrah leads Courage to Act, the national collaborative project addressing gender-based violence at Canadian post-secondary institutions. The project has engaged 3500 stakeholders and produced 82 tools.
Farrah is the manager of Consent Comes First, the Office of Sexual Violence Support and Education at Toronto Metropolitan University. She supports survivors, advises on policy and protocols, and leads education initiatives like the Healing Comes in Waves podcast.
She addresses complex problems by co-creating community projects like Use The Right Words, a suite of media guides for journalists reporting on gender-based violence, and Heartbeats: The Izzat Project, a graphic novel exploring South Asian girls' experiences of family and state violence.
Farrah embodies lifting as you climb, committed to mentoring and learning from young feminists, including High School Too, We Give Consent and Consent Action Team.
She is a trusted advisor to organizations, institutions and governments on gender justice policy and practice. Farrah served as a co-chair of the Ontario Provincial Roundtable on Violence Against Women and as a member of the Government of Canada Advisory Council on the Strategy to Prevent and Address Gender-Based Violence. In 2018, she was appointed to the Gender Equality Advisory Council for the G7 Summit. When addressing world leaders there, Farrah insisted that any discussion about a thriving, sustainable and peaceful world would be impossible without concrete action on gender equity.
Farrah's lifelong work demonstrates her commitment to gender justice rooted in joy, equity and community care.
Farrah Khan est reconnue à l’échelle internationale pour ses travaux innovateurs dans le soutien des personnes survivantes de violence fondée sur le sexe, la défense des collectivités marginalisées, ses conférences publiques et l’inspiration de changements systémiques.
En tant que PDG de Possibility Seeds, Farrah dirige Courage to Act, un projet de collaboration national qui vise à contrer la violence fondée sur le sexe dans les établissements post-secondaires canadiens. Le projet mobilise 3 500 intervenantes et intervenants, et a permis de créer 82 outils.
Farrah est gestionnaire de Consent Comes First, Office of Sexual Violence Support and Education, à l’Université métropolitaine de Toronto. Elle appuie les personnes survivantes, fournit des conseils sur les politiques et les protocoles, et mène des initiatives d’éducation telles que le balado Healing Comes in Waves.
Elle travaille à résoudre des problèmes complexes en créant conjointement avec d’autres des projets communautaires comme Use The Right Words, une série de guides médiatiques à l’intention des journalistes qui traitent de la violence fondée sur le sexe, et Heartbeats: The Izzat Project, un roman graphique qui aborde les expériences de violence familiale et étatique vécues par des jeunes filles d’Asie du Sud.
Farrah incarne la notion d’échelle de réussite; elle s’engage à conseiller de jeunes groupes féministes et à apprendre de ceux-ci, y compris High School Too, We Give Consent et Consent Action Team.
Farrah est une conseillère de confiance pour les organismes, les institutions et les gouvernements sur les questions et les politiques de justice sexospécifique. Elle a été coprésidente de la Table ronde sur la lutte contre la violence faite aux femmes de la province de l’Ontario, et membre du Conseil consultatif sur la Stratégie pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe du gouvernement du Canada. En 2018, elle a été nommée au Conseil consultatif sur l’égalité des sexes pour le Sommet du G7. Lorsqu’elle s’est adressée aux responsables mondiaux participant à l’événement, elle a insisté sur le fait que toute discussion sur un monde prospère, durable et pacifique est impossible sans mesures concrètes en matière d’égalité des genres.
Le travail de Farrah accompli jusqu’ici démontre son engagement, ancré dans la joie, l’équité et les soins communautaires, pour la justice sexospécifique.
Dre Sylvia Maracle
Dr. Sylvia Maracle (Skonaganleh:ra) is a Wolf Clan member, leader and knowledge keeper from Tyendinaga Mohawk Territory. She has contributed widely to the revitalization of traditional gender roles and identities.
In her long and varied career, she has been Executive Director of the Ontario Federation of indigenous Friendship Centres for 42 years, Founding Board Member of Legal Aid Ontario, Board Member of the Canadian Centre for Addictions and Mental Health, Founding Chair of Ontario Aboriginal Housing Services, Founding Chair of the Ontario Indigenous Healing and Wellness Strategy, Board Member/Vice President of the National Association of Indigenous Friendship Centres and President of Native Child and Family Services of Toronto. Dr. Maracle acted an advisor during the Canada Constitution Act process.
Dr. Maracle has received Doctor of Laws from Guelph University, York University, Trent University and Queen’s University, as well as being appointed an Officer of the Order of Canada and awarded a Public Service Award from Inspire.
Dr. Maracle continues to advance the concepts of the “Pathways to Peace” through her writing and creative approaches to ending violence against indigenous women and Two Spirit LGBTQQIA+ (2S) people as Chair of the National 2S Committee of the MMIWG National Action Plan as we return to “power and place”.
Dr. Maracle’s primary commitments are to culture revitalization, healing and correcting injustices for Indigenous women and 2S people, acting within circles as sister, knowledge keeper, leader and peace warrior.
Dre Sylvia Maracle (Skonaganleh:ra) est membre du Clan du loup, dirigeante et gardienne du savoir du territoire mohawk de Tyendinaga. Elle a largement contribué à la revitalisation des rôles et des identités de genre traditionnels.
Au cours de sa carrière longue et variée, elle a été directrice générale de l’Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres pendant 42 ans, membre fondatrice du conseil d’administration d’Aide juridique Ontario, membre du conseil d’administration du Centre de toxicomanie et de santé mentale au Canada, présidente fondatrice de l’Ontario Aboriginal Housing Services, présidente fondatrice de la Stratégie ontarienne de ressourcement pour le mieux-être des Autochtones, membre du conseil d’administration/vice-présidente de l’Association nationale des centres d’amitié autochtones et présidente de Native Child and Family Services of Toronto. Dre Maracle a agi à titre de conseillère durant le processus de la Loi constitutionnelle du Canada.
Dre Maracle est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Guelph, de l’Université York, de l’Université Trent et de l’Université Queen’s, et elle a également été nommée Officière de l’Ordre du Canada et Inspire lui a décerné un prix de la fonction publique.
Dre Maracle continue à faire progresser les concepts de « Pathways to Peace » (chemins vers la paix) grâce à ses écrits et à ses approches créatives pour mettre fin à la violence faite aux femmes autochtones et aux personnes bispirituelles LGBTQQIA+ (2E) en tant que présidente du Comité national 2E du Plan d’action national pour les FFADA pour retrouver « notre pouvoir et notre place ».
Les principaux engagements de Dre Maracle visent la revitalisation de la culture, la guérison et la correction des injustices pour les femmes autochtones et les personnes 2E, en agissant au sein des cercles en tant que sœur, gardienne du savoir, dirigeante et guerrière de la paix.
Judy White
Judy White is Mi'kmaq and a member of the Flat Bay Band.
She is a lawyer with significant experience in human rights issues, Indigenous governance and legislative matters. Currently, she serves as the Director of Engagement for Distinctions Based legislation for Indigenous Services with the Government of Canada through an interchange process from the Government of Newfoundland Labrador. There she is the Assistant Deputy Minister of Reconciliation and Indigenous Affairs.
Judy is a mentor, educator and subject-matter-expert pertaining to Indigenous groups in Newfoundland and Labrador (NL). As a member of the NL Bar Association with a King's Counsel designation, she has gained the respect of the legal community.
She has served in various senior executive roles including the Chief Executive Officer for the Assembly of First Nations (AFN), a national organization which advocates, develops policy and encourages unity amongst Indigenous peoples.
Judy’s non-partisanship is shown in many capacities/roles where she helps women/gender diverse individuals get into public office, whatever their political affiliation. Judy is a co-chair with Equal Voice, Chairperson of the Newfoundland Labrador Human Rights Commission, Chair of the Inuvialuit Arbitration Board, as well as Trustee for the Central Health Authority Board of Directors.
Judy is described as an inspiration to women and Indigenous people across the country. She has an exemplary publicly recognized record of service and involvement serving Indigenous peoples, communities, boards and agencies all of her life.
Judy White est Mi’kmaq et membre de la bande de Flat Bay.
Elle est avocate et possède une expérience considérable dans les domaines des droits de la personne, de la gouvernance autochtone et des questions législatives. Actuellement, elle est directrice de la mobilisation pour la législation fondée sur les distinctions pour les services aux Autochtones au gouvernement du Canada dans le cadre d’un processus d’échange avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador. Elle y est sous-ministre adjointe de la Réconciliation et des Affaires autochtones.
Judy est une mentore, une éducatrice et une experte en la matière concernant les groupes autochtones de Terre-Neuve-et-Labrador. En tant que membre de l’Association du Barreau de Terre-Neuve et titulaire de la désignation de conseil du Roi, elle a gagné le respect de la collectivité juridique.
Elle a occupé divers postes de haute direction, notamment de directrice générale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), un organisme national qui défend, élabore des politiques et favorise l’unité entre les peuples autochtones.
L’impartialité de Judy se manifeste dans de nombreux rôles et fonctions dans le cadre desquels elle aide les femmes et les personnes de diverses identités de genre à accéder à des fonctions publiques, quelle que soit leur affiliation politique. Judy est coprésidente d’À voix égales, présidente de la Commission des droits de la personne de Terre-Neuve-et-Labrador, présidente du Conseil d’arbitrage de l’Inuvialuit et administratrice pour le conseil d’administration de la Central Health Authority.
Judy est décrite comme étant une source d’inspiration pour les femmes et les Autochtones partout au pays. Son travail et sa participation exemplaires toute sa vie au service des peuples, des collectivités, des conseils et des organismes autochtones sont reconnus publiquement.
Ishita Aggarwal – Prix jeunesse
Ishita Aggarwal is a public health professional, fourth-year medical student, and women's health and human rights advocate.
After a series of personal experiences, Ishita realized that healthcare systems are merely “sick care” systems. She then launched MOM’S THE WORD (MTW), a non-profit organization that runs sexual/reproductive/maternal health programming and provides resources for homeless/low-income/vulnerable female-identifying groups. To date, MTW has hosted 100+prenatal workshops, teaching 1,200+impoverished women how to have a healthy pregnancy.
Ishita is also a member of CoverContraceptiON, a health worker-run campaign advocating for universal no-cost contraception in Ontario. Her team’s contributions were recently incorporated into the NDP’s 2022 election campaign.
She devotes much of energy into making Queen’s School of Medicine (QSOM) and the broader community a more accessible and inclusive space through her involvement in numerous equity/diversity initiatives.
Ishita was also a member of the Research and Development Team of Municipal Day of Action (MDoA) at QSOM. MDoA is an opportunity for medical students to organize and bring a topic of concern regarding public health to the attention of local governments. The topic was Housing and Homelessness and why Indigenous and women-identifying are overrepresented in this population. By presenting MDoA's work, she convinced city officials to pass a motion which has helped drive the initiative to where it is today.
Her entire body of work has focused on understanding inequities and striving to dismantle systems of power. She believes in giving voice to those who have none, particularly female-identifying and Black, Indigenous and People of Color (BIPOC) individuals.
She embodies what it means to be a student leader and to serve her community.
Ishita Aggarwal est une professionnelle de la santé publique, étudiante en quatrième année de médecine et défenseure de la santé des femmes et des droits de la personne.
Après une série d’expériences personnelles, Ishita a pris conscience que les systèmes de santé ne sont que des systèmes de « soins des malades ». Elle a ensuite lancé MOM’S THE WORD (MTW), un organisme à but non lucratif qui gère des programmes de santé sexuelle, reproductive et maternelle et fournit des ressources aux groupes s’identifiant comme femmes sans abri, à faible revenu ou vulnérables. À ce jour, MTW a organisé plus de 100 ateliers sur les soins prénataux, et enseigné à plus de 1 200 femmes pauvres comment mener une grossesse en santé.
Ishita est également membre de CoverContraceptiON, une campagne dirigée par du personnel de la santé pour défendre la contraception universelle gratuite en Ontario. Les contributions de son équipe ont récemment été intégrées à la campagne électorale du NPD en 2022.
Elle consacre une grande partie de son énergie à faire de l’École de médecine de l’Université Queen’s et de l’ensemble de la collectivité un espace plus accessible et inclusif grâce à sa participation à de nombreuses initiatives sur l’équité et la diversité.
Ishita a également été membre de l’équipe de recherche et développement du Municipal Day of Action (MDoA) à l’École de médecine de l’Université Queen’s. Le MDoA donne l’occasion aux étudiantes et étudiants en médecine de s’organiser et de porter un sujet de préoccupation concernant la santé publique à l’attention des administrations locales. Le sujet était le logement et l’itinérance et la question de savoir pourquoi les personnes s’identifiant comme autochtones et femmes sont surreprésentées dans cette population. En présentant le travail de l’équipe du MDoA, elle a convaincu les responsables municipaux d’adopter une motion qui a contribué à conduire l’initiative là où elle en est aujourd’hui.
Tout son travail vise à comprendre les inégalités et à lutter pour défaire les systèmes de pouvoir. Elle croît dans le fait qu’il faut donner la parole aux personnes qui ne l’ont pas, en particulier celles s’identifiant comme femmes et les personnes autochtones, noires et de couleur.
Elle incarne ce que signifie être une étudiante chef de file et être au service de sa collectivité.